La pivoine a d’abord été utilisée par les Chinois pour ses propriétés thérapeutiques. D’abord considérée comme une plante médicinale il y a 2000 ans. Cinq cent ans plus tard, à l’époque de la dynastie Song (960-1279), on apprécie enfin la pivoine grâce à son parfum et sa beauté.
On la trouve alors peinte sur les murs des palais, sur les ventres des porcelaines, des poteries…
Les Chinois la considèrent aujourd’hui comme la reine des fleurs. Elle est toujours cultivée pour ses vertus médicinales. L’écorce de ses racines rentre dans la fabrication de médicaments.
Pour les Chinois, la pivoine est symbole de beauté féminine et d’amour. Elle est aussi l’emblème de l’abondance et de la réussite sociale.
Au Japon, la pivoine est fréquemment tissée sur les kosode(s) de soie de l’époque Edo (1600-1868) : le kosode est l’ancêtre du kimono ; la soie et le chignon étaient des privilèges réservés aux Samouraïs et quiconque les portait était passible de mort.
En Occident, la pivoine est plutôt un symbole de sincérité et de timidité.
L’expression « rougir comme une pivoine » découlerait de la légende de Péone. Cette nymphe grecque était très courtisée par les dieux. Une déesse, folle de jalousie, la transforma en pivoine. Péone en aurait ressenti une immense honte.
Au Moyen Âge, en France, la légende voulait que les bracelets de graines de pivoine protègent des maladies, des tempêtes et des mauvais esprits.
