Histoires écrites

Apollon, un dieu bien mignon

Parmi les dieux, Zeus, est sans doute le plus beau.

Il règne et gouverne l’Olympe, tout en haut.

Son foudre terrorise, ses colères sont énormes,

Mais Zeus est aussi un séducteur d’hommes.

Un jour, amoureux fou, de ses formidables assauts,

Zeus poursuit et pourchasse la pauvre Léto,

Il l’embrasse et l’enlace, sans être vu d’Héra,

Sa femme, aux griffes plus rudes qu’un chat.

De ces amours volées, Léto va en cachette,

Mettre au monde Apollon et sa jolie soeurette.

Sur une île lointaine, c’est ainsi qu’elle accouche :

D’un garçon et d’une fille, à la peau douce.

Bien sorti du ventre de la belle Léto,

Le premier, juste à l’heure, et même pas trop tôt…

Et parmi tous les enfants des dieux, Apollon,

Est le plus beau mais c’est aussi le plus mignon.

Avec sa bien jolie sœur jumelle Artémis

Apollon, le plus doux, le plus tendre des fils,

Va parcourant le monde, enchantant les oreilles

De ses musiques et chants vraiment sans pareils !

Il gratte et caresse les cordes de sa lyre.

De l’instrument, les sons se mettent à sortir.

Pour le plus grand bonheur des hommes ébahis,

Il compose : ballades, poèmes, poésies.

Elles sont harmonieuses et si délicieuses,

Ces notes de musique tellement mélodieuses,

Qu’elles ravissent les oreilles et les âmes,

Charmant jusques au cœur les femmes.

Il est le dieu du chant et de la musique,

Il invente et il crée des chansons magnifiques.

Il est le patron de tous les musiciens sur terre,

Ses chants s’entendant même jusqu’en Enfer.

De sa délicate lyre et de ses neuf cordes,

Apollon fait naître des sons qui s’accordent.

Ses doigts sur la cithare toujours enchanteresse,

Apollon se régale à jouer sans faiblesse.

Il emmène les Muses, ses belles amies,

Qui vont aider les hommes et leur souffler aussi,

Tellement de grandes et de merveilleuses idées

Qu’à leur tour ils pourront de jolis chants créer.

Sur les murs des riches villas antiques,

Dans les chambres ou les salons de musique,

L’on trouve souvent Apollon peint sur les murs

Qui continue à jouer et ses douces paroles susurre.

Des temples lui sont dédiés et consacrés,

Des sortes de maisons réservées pour prier…

C’est ici qu’on honore de beaux chants Apollon,

Qu’on vient lui dédier ses meilleures chansons.

Il protège tous ceux qui chantent et qui dansent,

Ceux qui composent des poèmes sur l’enfance,

Sans oublier tous les créateurs de musiques,

Et qui sont musiciens, comme lui, fantastiques.

Il est peint torse nu et jouant de la lyre,

Il est toujours là, bien sûr, pour qu’on l’admire…

Se décrochant sur la paroi très colorée :

Vert, jaune, rouge … aux coloris très variés.

C’est désormais gardé au fin fond du musée,

Qu’il règne là, protégé pour l’éternité.

Retrouvé sous la terre, caché dans le sous-sol :

Remercions le travail de nos archéologues !

Vous pourriez également aimer...